Des nouvelles de nos amis MaasaÏ…
— Les écoles (PARTENAIRES)
Les écoles Sainte Bernadette et Charles de Foucauld participent par leurs actions solidaires (cross, marché de Noël, animations, exposition de photos, opérations « bol de riz ») à l’aide alimentaire pour l’école de Natumuse.
Les écoles primaires de Plesder et des Champs-Géraux (35) ont organisé un cross dont les fonds ont été attribués à l’aide alimentaire pour les enfants Massaï. Les écoles Pierre Douguet, Saint Raphaël et Saint Charles cofinancent les bureaux de l’école Safisha Africa dans le cadre de l’opération « Un bureau pour chaque écolier ».
Des nouvelles de Breizh Solidarité Maasaï !Février 2023: mission en territoire MaasaïDeMonik et ChantalCi-dessous des extraits de nos 15 publications sur Facebook1-En une nuit nous avons basculé dans un autre monde !Nairobi, capitale de 5 millions d’habitants, est une ville de contrastes : chaleur, poussière, tohubohu d’une foule bigarrée dans un chaos organisé.Nous passons des quartiers chics et verdoyants aux zones de bidonvilles désolées.2-Visite à l’école d’Alice: Safisha Africa: la nouvelle école est construite. Le défi 2022 de BSM«unbureau pour chaque écolier» a bien démarré et se poursuit sur 2023.Le partenariat avec l’écoleSt Charles/St Raphaël de Quimper a été fructueux.Nouvelle action à venir: l’aménagement de la cuisine située au 4e étageet sous équipéepour 450 enfants3-Deplus, Alice accueillechez elle,en pension complète,11 enfants en situation critique.Chantal organise un atelier de dessin. Puis distributionde t-shirtsdonnés par des coureurs bretonset de petits jouets offerts par l’école de Dinéault. La soirée s’achève devant une assiette de riz et de choux-carottescuisinés.
4-En direction du sud, au cœur de nos activités, vers le Kilimanjaro Nous quittons sans regret la chaleur et la poussière de Nairobi pour gagner le sud du Kenya, près de la frontière de la Tanzanie où vivent nos amis Maasaï. Nous sommes frappées de plein fouet par l’ampleur de la sécheresse.5-Aidealimentairepour la communauté d’Enkuseroaccompagnée fidèlement par BSM depuis 2012Dans une organisation millimétrée et malgré les difficultés d’approvisionnement, 100 familles les plus nécessiteuses auront reçu de quoi survivre quelques semaines. Elles partagerontavec celles qui n’étaient pasdans la liste des prioritaires établie par les responsables locaux.Le sentiment d’une mission accompliedans l’attente du retour de la pluie.«Sans PLUIE, pas de VIE».6-Debeaux bijoux Maasaï pour nos amis de Bretagne et d’ailleurs !Une brume de chaleur estompe le paysage lorsque, pour la 3ème fois cette semaine, nous prenons la piste vers Enkusero. Soudain nous apercevons une girafe solitaire qui se délecte de quelques pousses au sommet d’un acacia. Elle nous toise et d’un mouvement chaloupé nous tourne le dos. Nous continuons sur cette piste poussiéreuse et chaotique et une heure plus tard nous atteignons notre destination. Quelques femmes sont déjà rassemblées non loin du grand réservoir d’eauen béton. Elles sont pimpantes, drapées dans des kangas multicolores et parées de mille bijoux perlés qu’elles fabriquent elles-mêmes, perpétuant un savoir ancestral.Très vite le bruit court que nous souhaitons faire l’acquisition de ces petites œuvres d’art et une centaine de femmes se bousculent dans un joyeux brouhaha pour nous présenter ce qu’elles souhaitent mettre en vente.
En ces temps de sécheresse sévère,cela va constituer un revenu appréciable pour nourrir la famille et scolariser les enfants.Les réalisations sont magnifiques mais nous sommes obligées de sélectionner ce qui correspond aux goûts de nos acheteurs. Nous sommes heureuses de contribuerà cette action.7-Les écoles: situations tragiques pour les plus démunis!Au Kenya, les parents contribuent au fonctionnement de l’école et généralement au paiement des salaires des enseignants.Depuis plusieursmois, les écoles sont confrontées à d’énormes défis dus aux conséquences de la pandémie et dessécheresses récurrentes. Dans cette région, l’activité économique est essentiellement liée à l’agriculturevivrière. Du fait de la perte d’unetrès grande partie du cheptel et de l’absence de récoltes, les parents ne peuvent plus payer les fraisde scolarité. Ainsi, malheureusement, beaucoup d’écoles ont fermédéfinitivement ou temporairement dans l’attente du retour de la pluie (ex celle Goshen Springs de Moses et Naomi). Dans le meilleur des cas, les enfants sont scolarisésdans des écoles publiques qui deviennent surchargées. Certains se retrouvent au bord de la route à vendre quelques bananes, tomates … D’autres encore sont abandonnés à eux-mêmes avec le triste avenir pour les filles d’être peut-être excisées et/ou mariéesprécocement. 8-Visite inoubliable à l’école communautaire Natumuse à EntonetLes 170 enfants et les 12 enseignants, nous accueillent dans une haie d’honneur en chantant. Certains enfants, malgré la chaleur, portent encore les bonnets tricotés par les résidentes de Domitys à Douarnenez.Lors de la réunion en petit comité, Elias(fondateur) etDorcas (directrice) nous remercientpour le soutien fondamental apporté par BSM dans la survie de l’école.Les défis les plus importants pour Natumuse sont l’approvisionnement en eau potable, l’achat de denrées alimentaires et le paiement des salaires des enseignants. Nous déjeunons avec les adultes. Une chèvre a perdu la vie (pauvre bête!) pour nous régaler nous,mais surtout eux-mêmes;ils n’ont pas mangé de viande depuis plusieurs semaines. C’estaussi jour de fête pour les enfants:à la place du traditionnel maïs/haricots secs, ils mangent un bon plat de riz et de choux/carottes-/oignons cuisinés au jus de cuisson de cette pauvre chèvre!!Nous assistons à un spectacle de chants et dansespréparé par les enseignants et les élèves et à un match de foot entre 2 équipes (filles et garçons) habillées avec leur tout nouveau maillot de foot offert par le FC Quimper Penhars. C’est pour nous l’heure de quitter cette école où nous avons passé un moment inoubliable remplide Gratitude, de Joie et d’Amour! 9-Une machine à coudre: une expérimentation pour les femmes d’ENKUSEROFaith est une jeune femme mariée à un Maasaï. Elle parle un anglais correct et a appris la couture au collège. Sa machine à coudre est très vétuste et ne permet pas de réaliser un travail soigné. La rencontre avec cette jeune femme nous a insuffléune nouvelle idée: l’achat d’une machine à coudre!Sur les conseils techniques avisés d’André à qui nous achetons des articles textilespour nos standset l’aide pratiquede Moses, nous avons rapidementconcrétisé cet achat.Un groupe de femmes s’est organisé autour de ce projet avec l’idée de fabriquer les uniformes scolaires et autres. Nous avons déjà les premières photosdequelques réalisations.Nous sommes heureuses que cette initiativeleur donne de la force,de la confiance en elleset dela motivation pour s’exprimer dansleurs créations. L’argent gagné fructifieraen interne dans leur propre communautépour la renforcer.Au nom des Maasaï, nous vous remercions chaleureusement pour ce que vous avezdéjàfaitet nous vous remercions par avance pour votre fidélitéà soutenir les projets de BSM.Ici ou là-bas, c’est toujours gratifiant de donner à l’autre,l’espoir d’unavenirmeilleur.bzh.maasai@gmail.com–0777 75 92 16 –https://breizh-solidarite-maasai.fr